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Griffe du diable

La griffe du diable soulage les articulations

Originaire du Sud-ouest africain, la griffe du diable a toujours été utilisée pour ses diverses et multiples vertus médicinales. Les soigneurs locaux préconisaient son emploi comme stimulant du métabolisme, en cas de troubles digestifs, de constipation et de maladie chronique. Elle était également conseillée pour le traitement de la peau lors de blessures, pour lutter contre la fièvre, et bien sûr comme antidouleur, traditionnellement donné aux femmes lors de l’accouchement.

 

Prisée pour ses multiples effets métaboliques reconnus de manière empirique, elle fut importée en Europe seulement vers la moitié du XXe siècle. Ce n’est que dans les années 1970 que les scientifiques s’intéressèrent à son effet anti-inflammatoire ; ils en démontèrent un mode d’action proche de celui des molécules chimiques. L’absence d’effets secondaires permit aux remèdes à base d’harpagophyton de s’imposer comme alternative à l’usage de médicaments de synthèse. Malheureusement, la griffe du diable ne fut dès lors quasi plus employée qu’en cas de maladies rhumatismales. Ceci a eu pour conséquence qu’on en a oublié les autres vertus. L’effet anti-inflammatoire direct est bien entendu l’action la plus remarquable de la griffe du diable. Mais on sous-estime certainement l’effet activateur du métabolisme. Il permet de mieux éliminer les facteurs inflammatoires et stimule l’évacuation de l’acide urique par exemple, ce qui complique l’installation d’une inflammation chronique.

 

Associée à de l’écorce de saule et de la taïga (formule des comprimés Hartaï-dolo des drogueries Roggen), la griffe du diable développe tous ses effets lors de maladies inflammatoires rhumatismales. Sous forme d’essence spagyrique, elle agit avant tout sur les articulations principales comme la hanche, le genou ou l’épaule, ainsi que sur la colonne vertébrale. L’harpagophytum développe une action très intéressante en cas d’hypercholestérolémie, un effet méconnu, mais très bénéfique en association à des plantes comme le chardon-marie, l’artichaut, l’ail et la taïga.

 

FICHE TECHNIQUE - Harpagophytum procumbens

 

NOM 

Etymologiquement, le nom scientifique est composé du mot harpagos, qui signifie «harpon/crochet», et de phyton, soit « plante » en grec. Le nom commun de « griffe du diable » lui vient du fait que ses fruits sont transportés par les animaux grâce aux crochets courbes et acérés qu’ils portent.

BOTANIQUE

Cousine du sésame et membre de la famille des Pédaliacées, l’harpagophytum est une herbacée vivace originaire des régions semidésertiques sud-africaines. Sa racine principale a un important développement en profondeur. Ses racines secondaires sont des tubercules bulbeux, pouvant peser jusqu’à 1,5 kg.

CULTURE

La plante étant difficile à cultiver, la récolte des tubercules s’opère directement dans la nature en creusant des trous très profonds dans le sol. Une fois ramassées, les racines doivent être aussitôt hachées et séchées afin qu’elles ne pourrissent pas. Majoritairement composés d’eau, il faut 100 kg de tubercules frais pour obtenir entre 6 et 14 kg de matière sèche utilisable pour les comprimés Hartaï-dolo des drogueries Roggen.

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